Le parfum, Patrice Süskind (1986)

Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n'avait besoin de rien.
Or ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bel et bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu-tout-puissant de l'univers, car "qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le cœur des hommes".
C'est son histoire, abominable... et drolatique, qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman très vite devenu un best-seller mondial, et aujourd'hui porté à l'écran. 

Une œuvre d'art olfactive, qui nous plonge dans un univers de senteurs de fleurs, de relents et d'exhalaisons de corps en décomposition, de remugles de pièces closes, d'effluves de femmes, ...
Chaque scène est décrite avec précision, en fermant les yeux on peut non seulement s'imaginer les décors, mais on est littéralement projeté dans la Paris et le Grasse du XVIIIe siècle, le quartier des tanneurs et les champs de lavandes.
Une fragrance de bonheur.

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