Un monde sans fin, Ken Follett (2008)

1327. Quatre enfants sont les témoins d'une poursuite meurtrière dans les bois: un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d'enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont la teneur pourrait mettre en danger la couronne d'Angleterre. Ce jour lie à jamais leurs sorts... L'architecte de génie, la voleuse éprise de liberté, la femme idéaliste, le guerrier dévoré par l'ambition: mû par la foi, l'amour et la haine, le goût du pouvoir ou la soif de vengeance, chacun d'eux se bat pour accomplir sa destinée dans un monde en plaine mutation - secoué par les guerres, terrassé par les famines, et ravagé par la Peste noire. Avec un monde sans fin, Ken Follett nous offre une nouvelle fresque historique aussi séduisante et captivante que les Piliers de la Terre, cette superbe épopée romanesque qui avait pour cadre l'Angleterre du XIIe siècle.

Après les Piliers de la Terre, on entame cet ouvrage avec beaucoup d'enthousiasme, en pensant retrouver toute la magie de la vie contée de Tom le Bâtisseur, Jack Jackson, Ellen, Aliena, Walleran, William et le prieur Philip.
Déception. Trop long, trop prévisible et pourtant si différent du synopsis annoncé. Malgré tout, cette suite est plaisante à lire, bien qu'un peu indigeste.
Le fil conducteur annoncé dans le synopsis apparait tardivement, comme s'il avait été oublié. L'histoire de la lettre cachée dans les bois est traitée avec précipitation pour finalement s'éteindre sans bruit. Dommage.
Les personnages, bien qu'aussi attachants que dans les Piliers de la Terre, s’essoufflent. On se lasse de la voleuse éprise de liberté qui se contente d'une situation peu compatible avec son caractère, de la femme idéaliste qui s'inflige des crises existentielles peu crédibles à l'époque, et du guerrier dévoré par l'ambition qui est juste une brute sanguinaire. Seul l'architecte de génie nous rappelle le charme envoutant des personnages du premier Tome.
A lire malgré tout, car la plume de l'auteur est inchangée, et les descriptions architecturales, de scènes de guerre et des ambitions dévorantes de certains personnages sont toujours aussi plaisantes à lire.

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